Et pourtant tout le monde sait. Les semaines de quatre-vingt heures, la pression hiérarchique, la peur constante de l'erreur, le manque de moyens matériels et humains, le jour de repos que tu n'oses pas demander pour ne pas foutre tes collègues dans la merde, la paperasse qui s'accumule, les patients qui trouvent que tu n'en fais jamais assez, la honte d'avouer que tu n'en peux plus, le sentiment de solitude, le sens des responsabilités qui t'oblige à continuer en serrant les dents...