Le duo Emma Green aurait été ravi de vous rencontrer à Livre Paris ! Pour votre plus grand plaisir, elles vous parlent de "Recherche Coloc" et d'un projet à venir
....Tout ça pour dire qu'on imagine pas toujours qu'il y a mieux ailleurs. Ou alors on pense qu'on y a pas droit. Quand on a quelque chose qu'on aime, ou qu'on croit aimer, même si ça manque de saveur, de passion, d'intensité, on n'a pas envie de le laisser tomber...Au moins, on a "ça". Et c'est rien qu'à soi.
- J'aime cette idée de loyauté. Mais à force d'aimer cette ... "chose", de ne jamais la lâcher, de s'y accrocher...On finit par oublier qu'elle ne nous convient pas. Qu'on mériterait mieux. Pas quelque chose de parfait, mais au moins quelque chose de plus vrai...
Si j'avais su à quoi ressemblait la vie d'adulte, je n'en aurais pas rêvé si fort.
Vous savez, vous pouvez rire de tout si ça vous chante, mais c'est très sérieux et très violent. Il y a des jeunes filles qui ont envie de se suicider pour moins que ça. Ça en dit long sur notre société qu'une victime soit traitée comme une coupable dès lors qu'un lâche bien caché derrière son écran décide de poster une vidéo intime ! La honte doit changer de camp, ce n'est pas à celle qui n'a rien fait de mal de se justifier, de se retrouver insultée, harcelée. Prenez-vous-en à ceux qui diffusent ces images, bon sang !
Je prends conscience qu’on s’imagine souvent souffrir plus que les autres, par principe. Quand l’injustice et le malheur frappent au hasard et que leur foudre s’abat sans pitié, le réflexe consiste à se renfermer dans sa douleur plutôt que de s’ouvrir à celle des autres.
« - Tais-toi, s’il te plaît, ou je n’y arriverai jamais. Je ne veux pas partir. Je ne veux pas que ça s’arrête. Je ne veux pas m’enfuir et le regretter toute ma vie. Je suis incapable de te dire que je suis tombée amoureuse de toi et que ma vie s’écroule dès que tu en sors. Mais maintenant, je suis capable de ça. De revenir, d’abandonner ma fierté, de risquer de me ridiculiser. Jusque-là, c’est toujours toi qui m’as retenue de tomber, qui m’as rattrapée au vol quand je fuyais. C’est à mon tour. Je ne vais pas te laisser m’échapper. Et Je suis d’accord pour tout. Essayer de m’ouvrir. De m’adapter. Aimer le RMG. Te choisir. »
Quand vous mentez, décevez ou abandonnez un enfant, ne croyez pas qu'il va renoncer, se résigner, arrêter d'espérer. Tout ce qu'il va faire, c'est s'accrocher d'avantage, y croire encore plus fort, attendre la prochaine promesse que vous tiendrez. Le prochain regard, la prochaine parole en l'air, la prochaine étreinte qui ne cédera pas, cette fois.
« Rio Delacroix, si tu savais la force de ce que je ressens pour toi, à quel point je t’admire comme avocat, à quel point je te veux comme amant, à quel point je suis folle amoureuse de l’homme bien trop droit et trop parfait pour moi… Si tu savais comme mes sentiments débordent en ce moment, je crois que tu prendrais la fuite immédiatement. »
« Mais tu te rends compte de ce que tu dis, bordel ? Jamais je ne ferais ça ! Tu m’entends quand je te dis que je t’aime ?! Tu as conscience que je t’ai dans la peau ?! Thelma, putain, ne joue pas à ça avec moi ! Ne brise pas tout ! »
On pourrait nous prévenir, quand même, du parcours que ça va être, de vivre.
« je t’aime. Je t’aime à en crever, Léo. Je t’aime depuis neuf ans. Ne me demande plus jamais de t’oublier. J’en mourrais… »