Avant, on mettait des fleurs dans les livres pour les faire sécher, dis-je. Sukey et moi, quand on était petites.
On avait prévu de les encadrer, mais on n’avait jamais pris le temps de le faire. Des années plus tard, j’avais retrouvé les boutons d’or, les coquelicots, les violettes et les myosotis séchés coincés entre les pages des romans d’Ann Radcliffe de mon père. On avait aussi cueilli de grandes herbes et des trèfles.