Car ,dans la vie rude qu'il avait menée, jamais il n'avait vu donner quoi que ce fût. Chaque chose se gagnait par la ruse ou par le travail.Aussi,le fait de donner lui semblait-il empreint d'une telle douceur, qu'il ne pouvait voir Éliane sans désirer lui offrir tout ce qu'il possédait. Et cela le plongeait dans une stupéfaction sans bornes qu'une telle générosité fût accueillie avec une telle méfiance. (Le Castor Astral, 1986, p.59)