En bon Bengali marxiste, Amritendu, quant à lui, pensait que les idées de samsara, de vies antérieures et de karma étaient des concepts inventés par les brahmanes il y a bien longtemps pour asseoir leur domination. « Pulsion de surdosage de la mort », disait-il. Pour résumer, l’inconnue universelle de la mort aurait été comblée en vain par un ritualisme effréné, une surenchère de sacrifices. Et on aurait eu affaire avec le brahmanisme à l’un des systèmes de domination les plus redoutables jamais conçus », articulant une « conception élitiste de la libération (« moksa »), selon ses mots, avec le « besoin de faire accepter à tous, y compris aux moins favorisés par le destin, leur condition dans une société hiérarchisée via l’idéologie du karma ».
Pour quiconque cherche à aborder ces états de manière pragmatique, et notamment les expériences de sortie « hors du corps », le livre de Sylvan J. Muldoon et Hereward Carrington, The Projection of the Astral Body (1929), est peut-être l’un des plus intriguants.