Quand on travaille sur papier absorbant avec de l’eau et de l’encre, ce qu’on pêche le mieux, c’est le fugace et l’à peine visible. Le lavis, à la fois pour son nom poétique, ses vertus expressives et le plaisir exigeant qu’il y a à le pratiquer, est un des plus beaux passe-temps qui soient. On se prend pour le bon Dieu quand on fait du lavis. On sépare la lumière des ténèbres et on voit que cela est bon.