Il y a dans la souffrance […] ce retournement de l’activité du sujet en passivité. Non point dans l’instant de souffrance où, acculé à l’être, je le saisis encore, où je suis encore sujet de la souffrance, mais dans le pleur et le sanglot, vers lesquels la souffrance s’invertit ; là où la souffrance atteint à sa pureté, où il n’y a plus rien entre nous et elle, la suprême responsabilité de cette assomption extrême tourne en suprême irresponsabilité, en enfance. C’est cela le sanglot et par là précisément il annonce la mort. Mourir, c’est revenir à cet état d’irresponsabilité, c’est être la secousse enfantine du sanglot.