Il [Socrate] interroge toujours, met durement à l’épreuve les ignorants et les prétentieux, les politiques, les poètes, les orateurs. Ils les ridiculisent, mais sans esprit de malveillance.
Panorama de la Philosophie.
En 420, l’Oracle de Delphes a parlé, Socrate est le plus sage de tous les hommes. Socrate le premier à s’en étonner se donne la tâche de vérifier la parole de l’Oracle et enquête auprès de tous ces hommes qui revendiquent leur savoir. Alors commence sa mission.
Panorama de la Philosophie.
Et comme il est humain ce Socrate qui pour justifier son refus, à ses amis venus pour le libérer, soutient qu’à son âge (70 ans) il ne lui reste plus que les désagréments de la vieillesse : « si je vis plus longtemps, il me faudra sans doute payer mon tribut à la vieillesse…»
Quand à Xénophon, le portrait qu’il dresse de Socrate qui fut son ami, est moins idéalisé, plus modeste. Le sage dont il parle (dans les Mémorables, le Banquet, son Apologie de Socrate) paraît moins inaccessible : il donne des conseils pratiques, incite à l’action ou rappelle à l’ordre. Il n’est pas si éloigné que cela des préoccupations matérielles, se plaît à dire en quoi le bien est utile et que ce qui est utile est bien.
Et comme il est humain ce Socrate qui pour justifier son refus, à ses amis venus pour le libérer, soutient qu’à son âge (70 ans) il ne lui reste plus que les désagréments de la vieillesse : « si je vis plus longtemps, il me faudra sans doute payer mon tribut à la vieillesse…». Alors que Platon lui fait invoquer une raison plus noble : l’espoir d’accéder au monde où vivent les âmes justes.
Selon certaines sources Empédocle fut l'élève de Pythagore, et l'on rapporte qu'il avait été chassé de l'école pour avoir volé les thèses du maître. De fait, s'il est difficile d'établir avec certitude que le couple Amour/Haine révèle plus une inspiration pythagoricienne qu'héraclitéene, le témoignage paraît se confirmer s'agissant de la conception de l'âme qui se fait jour dans le poème Les Purifications, où est développé le thème de la transmigration des âmes. La métempsycose (passage de l'âme dans un autre corps après la mort ; transmigration de l'âme) empédocléenne doit toute son inspiration à la théorie de l'âme qu'enseignait Pythagore — lui-même tenait cette conception de l'âme des adeptes de l'Orphisme (ordre mystique religieux où l'on enseignait que le corps était comme une prison pour l'âme déchue).
[Empédocle - Né à Agrigente vers 490 av. J.-C]
Il pensait posséder la vérité sur toutes choses, et de fait il semble qu'il avait un grand savoir ; la tradition nous transmet le portrait d'un homme doué dans de nombreux domaines, à la fois ingénieur (il conçut des plans pour détourner le cours d'une rivière), médecin-guérisseur, poète et philosophe. Lui se voulait surtout prophète : « Amis, je le sais clairement : la vérité est sur mes lèvres, qui vont parler. » Empédocle se croyait donc investi de la mission de libérer les hommes du mal, mais encore de la tyrannie qu'ils s'imposaient entre eux ; aussi était-il philanthrope et nourrissait-il à l'égard de son prochain une amitié non simulée. Il était hostile à toute forme de tyrannie.
(...) on doit à Pythagore d'avoir enrichi la langue grecque d'un nouveau mot dont la « carrière » sera pour le moins riche. Il inventa en effet le mot « philosophie » pour répondre à Lion, roi de Phlios, qui lui demanda un jour de quelle façon il définissait sa science. Ce qu'il faut percevoir, c'est la signification morale qu'il donna alors à son néologisme par lequel il voulut désigner l'amour de la vérité, le respect de la sagesse, alors qu'avant lui, la « sophia » des Ioniens signifiait « science ». Pour eux, sa « philosophie » aurait plus signifié « amour du savoir ».