« Je n’ai plus de force, je ne peux plus travailler, j’ai réussi il y a quelques mois à terminer une Sonate pour violon et piano. On me dit que c’est bien, on me dit que je suis courageux, que je dois continuer ainsi, que je ne dois pas être aux ordres de mon rectum, mais comment faire autrement ? (…) Que dois-je faire ? Moi qui n’ai vécu que par la musique, moi qui n’ai vécu que pour la musique. On voudrait même me traine hors de chez moi, que j’aille jouer la Sonate pour violon et piano, que ce serait un succès, mais à quoi bon faire le singe savant rempli de douleurs. Trop de souffrances. Oui, je souffre comme un chien qui va crever. »