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Citation de Ziliz


Nous avons combattu avec ardeur, mais nous avons perdu. Les Romains ont détruit la ville. (...) Ils m'ont attaché les poignets et m'ont transporté dans la grande arène où ils m'ont vendu à Silvius, mon nouveau maître.
Silvius possède déjà 27 esclaves qui travaillent dans ses mines et dans ses champs. Par chance, c'est à sa vigne qu'il me destine, me préservant ainsi du terrible sort réservé aux mineurs. Les esclaves des mines sont proches de l'enfer. Ce sont les plus mal traités, les têtes dures que l'on veut ramollir, ou les récalcitrants récidivistes qu'il faut punir. J'ai échappé à la noirceur des mines pour la lumière des champs. Si mes journées sont longues, au moins se déroulent-elles au soleil et au vent. (...) Bien sûr, aucun coup ne m'est épargné. Tous les châtiments me sont infligés. Les privations, le fouet, le bâton. (...)
Je m'appelle Ronix. J'ai été soldat. Aujourd'hui je suis l'esclave de Silvius. Je sens brûler en moi le désir de liberté, ce désir ardent qui me fera un jour reprendre les armes, quitter les champs, et traverser le vieux canal.

(p. 32-33)
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