AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de EmmanuelleFerreEcrivaine


À travers cette ouverture, les astres lui apparurent, d’abord lointains, puis avec un réalisme troublant. Leurs trajectoires entrecroisées, le passage d’une pluie de corps célestes, l’apparition soudaine dans son champ de vision de constellations dont elle ignorait jusqu’alors l’existence… Cet univers à la fois figé et sans cesse en mouvement lui donna le vertige. Elle fut littéralement happée par de multiples forces gravitationnelles, aussi sûrement que les vents contraires empêchent de suivre une route. Son corps ne reposait sur rien, ne pesait rien, ne représentait rien face à cette immensité vaporeuse se déployant à l’infini. Elle n’avait pourtant pas bougé d’un pouce, toujours plantée face à Alistair, au milieu des champs d’amandiers.
Commenter  J’apprécie          60





Ont apprécié cette citation (6)voir plus




{* *}