Le monde se traverse trop vite décidément : un petit comprimé et hop,
nous voilà à l'autre bout de la planète, dans un univers englobé à une vitesse
qui finira par lisser la surface de l'univers.
Vitesse schizophrénique mais salutaire,
C'est peut-être ça, le destin de la Terre.
Impression de n'être jamais partie,
de n'avoir jamais quitté cet ailleurs qui fonctionne selon ses propres lois.
Blues des chambres d'hôtel, de ce sac éventré qu'on n'ose jamais vraiment défaire
parce qu'il va falloir très vite le refaire.