Emmanuelle Honorin est ethnologue.
Elle travaille sur les cultes de possession au Maroc et réalise ensuite de nombreux travaux de terrain notamment en Afrique du Nord, dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.
En 1995, elle découvre Haïti par la réalisation d’un article photo-texte dans le magazine Géo. Pour les 150 ans de l’abolition de l’esclavage elle conçoit le programme Le Bal Loa et dirige l’enregistrement du barde Ti-Coca en Europe.
Depuis 1998, elle est responsable des musiques du monde au magazine Géo. En 1999, lauréate de la villa Médicis hors les murs, elle poursuit ses travaux sur le marronnage des musiques de la zone Caraïbes. En collaboration avec Charles Najman, écrivain et réalisateur, elle constitue dans un disque Fonds des nègres/fonds des blancs, le premier recensement de musiques paysannes d’Haïti. En 2000, elle est coauteur du film tourné en milieu vaudou, Les illuminations de Mme Nerval, réalisé par Charles Najman.
Passionnée de tango, elle programme les Salons de Musique mensuels Contradanza et bal créole à la Bellevilloise à Paris. En 2011, elle sort sa première biographie sur Astor Piazzolla, Astor Piazzolla, le tango de la démesure.