Il s'assoit. Il est très sale, il pue, il a un visage mangé de poils et de cheveux, et, sous eux, un drôle d'air angélique, très doux, blanc cassé. Un blanc cassé pas terre, plutôt une sorte de lueur atténuée par la confusion des poils et la crasse qui la recouvrent. Il est si barbu qu'on pourrait de loin et par inadvertance , le croire cagoulé. Il est tellement fangeux que j'imagine sa peau comme un terreau où planter des fleurs, son haleine comme un fertilisant, tout son corps à jardinier. (86)