L’affaire paraît sordide. La qualification des faits semble partagée entre « crimes sexuels » et « féminicides ». Certains qualificatifs tels qu’« atroces » surgissent partout. De nouvelles photos de lui affluent sur la Toile, j’applique mon doigt. J’observe ce visage pâle, ombrageux, trouble. Fermé. Je le fixe et agrandis l’image en plissant les yeux pour flouter le reste, demeurer aveugle à ce qui est écrit autour. Il a vieilli mais son étrangeté fondamentale est inchangée.