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Citation de franie13


Tout en regagnant sa cabine, il enfonce ses ongles dans ses paumes et frappe durement ses poings contre les murs. Plus il se fera mal, moins il pensera à cette gangrène qui le ronge de l’intérieur. La violence des sentiments qui l’agitent l’empêche de raisonner avec justesse. Électra l’obsède trop pour ça. Il la veut envers et contre tous. Immédiatement. Et cela va bien au-delà du besoin physiologique d’évacuer sa semence. Ce désir impérieux de la posséder le met au supplice. L’aime-t-il ? Chaque fois qu’il essaie de se persuader du contraire, d’horribles douleurs lui tordent les entrailles. Et lorsqu’il admet l’évidence, sa souffrance augmente. Qui la protégera une fois qu’elle sera loin de lui ?
— Ce n’est pas par la violence que vous résoudrez vos problèmes, Votre Grâce. Parole d’ancien soldat ! lui dit une voix de stentor dans son dos.
Alors qu’il était sur le point de pousser la porte de sa cabine, Timothy s’immobilise sur le seuil, la main crispée sur la poignée.
— Mêle-toi de tes affaires, Hastings, et apporte-moi une bouteille de whisky.
— J’ai bu la dernière hier soir.
— Cela ne m’étonne guère de toi, grogne Lord Fentington, qui refuse de croiser le regard scrutateur de son valet.
— On a tous des démons à chasser, Votre Grâce, réplique le domestique avec une insolence narquoise.
— Et les tiens sont solubles dans l’alcool. C’est bien connu !
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