C'est bien en tant que chroniqueur que le dandy bohème Enrique Gomez Carrillo, écrivain latino-américain le plus connu des parisiens du début du 20ème siècle, est réellement talentueux. Ses chroniques de guerre (comme quelques unes de ses chroniques de voyage) donnent le meilleur de lui-même : l'auteur dépasse enfin l'esthétique de la frivolité qui privilégie les sensations et le vécu immédiat, que l'on retrouve comme une constante dans ses romans et sa poésie, pour contribuer à véritablement rénover l'écriture de langue espagnole et se montrer le grand auteur moderniste que l'on aimerait qu'il soit dans toute son oeuvre.
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