Je m'étais dit qu'être antifranquiste n'était pas grand chose et, influencé par les idées situationnistes, avec ma pipe et mes deux paires de fausses lunettes, j'ai commencé à me promener dans le quartier en prototype de l'intellectuel poétique et secrètement révolutionnaire. Mais, en fait, j'étais situationniste sans avoir lu une seule ligne de Guy Debord, dont j'étais donc partisan de l'extrême gauche la plus radicale, mais seulement à cause de ce que j'en avais entendu dire.