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Citation de Danieljean


Lorsque je ne cherche plus à modifier ma vie, une forme de clarification, de détente a lieu. Je commence à pouvoir me regarder.
Tant que je veux changer, je ne me regarde pas, je ne regarde que mon projet.
Tant que j'en ai assez d'être violent, je ne regarde que ma haine de cette violence, mon inconfort vis-à-vis d'elle ou mon espoir de n'être plus violent demain. Je suis absent à moi-même...
Non. Quand je suis violent, je suis disponible à la violence qui m'habite, je la sens dans tout le corps. Je n’ai pas la prétention d’être différent.
Cette présence à l’émotion constitue le changement. C’est la magie.
Quand j’intègre cela, la vie devient facile.
Je n’ai plus de projet personnel, et cette absence de projection me permet de sentir les courants de l’existence, les mouvements. Au lieu de chercher ce qui est bien pour moi, ce que je dois faire de ma vie, de me poser la question : « Qu’est-ce qui sera mieux demain ? », je reviens à maintenant, je regarde ce qui émerge dans mon cœur à l’instant.
J’écoute.
Je n’écoute pas ce qui est mieux pour moi : j’ai compris une fois pour toutes que ce qui est mieux pour moi est ce qui arrive, ce qui est inévitable. J’écoute.
Je deviens une caisse de résonance pour l’inévitable…
Quand je suis à l’écoute, je ne demande plus rien à la société.
Au contraire, selon mes compétences, je fais ce que je peux pour l’environnement. Je remplis mon rôle avec mes modestes moyens. C’est à chacun selon ses capacités. Je ne suis ni plus, ni moins. Je suis exactement comme je suis.
Quelques que soient les situations que la vie m’envoie, elles s’avèrent favorables. Toute situation m’enrichit, elle est l’initiation que je dois recevoir.
Je reviens à moi-même : il y a clarté, non-besoin.
Le mental ne peut pas comprendre. Rien n’est étranger. Ce qui m’arrive est l’essentiel. Lorsqu’on rencontre quelqu’un, c’est cela l’essentiel. Il n’y a pas de hasard. Quand je croise la maladie, la difficulté, quoi que ce soit : c’est mon souhait, ma volonté.
Vouloir ce qui arrive, totalement.
Si je suis dérangé par ce qui se présente, je me rends compte que je prétends savoir mieux que Dieu ce qui est juste. Je suis encore en train de critiquer le plan divin. Je réalise l’étendue de mon orgueil. Je ne peux pas ne pas être orgueilleux. Je constate cet orgueil qui m’habite encore : la tranquillité vient. Je suis remis à ma place par l’événement. C’est une non-activité active.
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