Un voilier, c'est comme une personne: de la première rencontre, du premier regard se dégage une impression, comme une certitude qui s'ancre, perdure et conditionne l'après. Quelque chose dans la silhouette, dans l'attitude, reflète sa personnalité et son âme. Or, le trimaran Paul Ricard est laid, triste et froid comme le métal dont il est construit (...) . Quant à Eric Tabarly, juste avant la mise à l'eau, il se récuse soudain: " Je ne partirai pas là-dessus".