Dans la basse-cour aux powètes,
Le dindon se prend pour un
cygne.
- Non. On fonce dans un mur dont nous n'arriverons même pas à faire tomber un morceau de plâtre. Mais on aura essayé.
Le powète a toujours raison ,
Depuis quand ?
- Parfait ! Tu nous fêles 250 à chac' et on déchèr' la plaint'.
L'homme sort son portefeuille et l'argent change de mains.
- Faut que tu suif' un' thérapèye, connard de m'cul.
- Je n'ai pas le temps avec mon travail.
- On va t'éder. Tourn'-toi, sac à mert' ! Thérapêy mènut' !
L'homme leur tourne le dos Maigros pose son revolver, attrape le cogneur par le col de la chemise et le fond du pantalon et le balance tête première dans l'énorme écran plat dont le verre éclate. Jambes écartées, il tente de se redresser. Poireau, pour mériter son salaire, lui balance une magistrale "crasse pointe" dans le scrotum.
- Un p'tèt café, chef ?
- À c't'heure-cè ? T'aurais pas n'trappès ?
- Sè. Moi, ça s'ra un espresso, j'ai l'trou d'balle autour de l'tête.
- Serez-vous des nôtres, père Koh ?
- Pourquoi pas...
"Je ne me suis jamais fait un cureton, rêve la Dive? J'espère qu'il n'est pas pédophile..."
...et ces applaudissements sont en fait une manière d’encourager les professeurs : pendant l’interruption de la retransmission, après deux ajournements et une attestation C, sept élèves de suite viennent d’obtenir une attestation A ! Je résume la situation pour les téléspectateurs qui prendraient le reportage en marche : sur 17 élèves délibérés jusqu’ici, on compte dix attestations A, une B, deux C et quatre ajournements, ce qui, finalement, n’est pas mal du tout. Mais ce n’est pas fini puisqu’il reste encore une dizaine de cas à traiter. Comme le suivant qui risque de poser un problème puisque l’élève est soupçonné d’être un dealer...