La parole retient le sable
soleil cicatrice d’ombre mâchée par des insectes
le rire omniprésent
Sosie de soi dans le quant à soi fleurit les fleuves et les sentiers
Les chants sont des oui attentifs et des non vigilants
Chercher dans les mots
le substrat du langage et le ferment des jours
Le mot est le soleil du langage
Son épicentre sa structure son ordonnée
Idem pour la course du monde elle tisse ses filets par-delà les visages
et empourpre les sourires