Contrairement à la plupart des hommes qu’elle connaissait, il se laissait facilement envahir par ses émotions. Le moindre mot de sa part suffisait à le faire douter de lui-même, de ses projets, de sa vocation. Laurent était poreux à toutes sortes d’influences, les bonnes comme les moins bonnes, et Clotilde savait qu’il lui serait facile de jouer sur ce clavier pour exercer sur lui une domination malsaine.