Grand format pour ce livre carré de 252 pages.
Saint-Nazaire est une ville riche d'histoire, un lieu qui vit au rythme des chantiers. A la fois sur l'océan et à l'entrée de l'estuaire de la Loire elle voit passée d'énormes navires.
"Être né quelque part...
C'est toujours le hasard..."
Et moi cela me plait bien d'avoir grandi et vécu ici. Ce livre est l'occasion de l'arpenter de nouveau, de la redécouvrir, de m'y promener en scrutant les superbes photos.
Classé en 9 chapitres, très richement illustrés on découvre à la fois le littoral, l'architecture, l'activité industrielle, la nature .... Qu'elle a changé cette ville, qu'elle est belle, ainsi ouverte vers le monde.
Un documentaire que j'ai lu entièrement ( d'habitude je suis plutôt du genre à grappiller, à lire dans le désordre, à ne lire que les légendes)...
Là je me suis régalée à retrouver des noms ( celles de plages, que je n'ai pas oublié finalement) . Les souvenirs ont afflué, et j'ai découvert les transformations nombreuses.
Oui nostalgie c'est le mot mais aussi plaisir à la lecture de livre. Quelques clichés et cartes postales anciennes complètent l'ensemble avec bonheur. Ici on ne parle pas de la guerre, où si peu. Mais ils ne manquent pas d'ouvrage sur ce sujet..
Laissez-vous bercer par cette ville riche d'images, d'histoires, d'insolites et de projets culturels.
Chauvine moi? Non juste née quelque part. Juste là.
Près des chantiers, d'un estuaire et d'une histoire douloureuse...
Merci à masse critique et aux éditions La geste pour cet envoi. Un très bel envoi.
Commenter  J’apprécie         120
J'en suis le coauteur, il m'est donc difficile d'en faire un commentaire.
Depuis longtemps, la transmission orale s'était faite avec mes grands-parents italiens. Il fallait retranscrire tout ceci dans un récit confondu avec l'histoire des grands paquebots transatlantiques.
Commenter  J’apprécie         10
Un épais livre essentiellement photographique, aux commentaires sobres, qui établit un large tour d'horizon, à peu près exhaustif, de la ville de Saint-Nazaire à la fois sous l'angle historique, géographique, économique, touristique, artistique, architectural.
Nazairien depuis toujours avec une pause d'une petite dizaine d'années pour raisons estudiantines et professionnelles, je ne peux qu'abonder dans le sens d'Eric Lescaudron quand il met en valeur la modernisation de la ville et affirme qu'elle va (à quelques exceptions près, à mon avis quand même) dans le très bon sens.
On regrettera peut-être le ton parfois un peu trop "promotionnel", même si on peut le comprendre à l'égard de la tradition de "St Nazaire bashing" qui touche encore, de nos jours, beaucoup de nos voisins, de gens plus éloignés, et même parfois, dans un réflexe de mimétisme idiot et masochiste, les Nazairiens eux-mêmes (pas tous : le chauvinisme y est aussi bien implanté, notamment dès qu'il y est question de paquebots !)
On regrettera aussi que dans son empressement à être exhaustif dans tous les points d'intérêt de la ville, l'auteur n'ait pas oublié d'y mettre, du coup, quelques points de désintérêt, ou en tout cas de peu d'intérêt.
Malgré tout, le Nazairien que je suis pense que pour présenter cette ville à un "étranger" sous un jour à peu près fidèle, ce bouquin "fait le job"... Mais encore pour cela faudrait-il que les "étrangers" prennent le risque de l'acheter ! Car il est assez symptomatique, soit dit en passant, que les deux premiers acquéreurs de ce livre dans le cadre de la masse critique Babelio (dont je suis) soient tous les deux des "Nazairiens pur jus".
Saint-Nazaire n'intéresserait-elle définitivement que les Nazairiens ?
Ce fut longtemps vrai, sans doute, et ça l'est encore dans une certaine mesure, même si de moins en moins. La douceur de vivre nazairienne fut longtemps un secret bien gardé, mais elle commence à s'éventer... J'ai lu avec intérêt cette anecdote de l'auteur sur une photo prise dans un quartier côtier bien connu des locaux : un habitant lui a dit, le voyant prendre des photos, "ne nous faites pas trop de publicité... on est si bien, loin du tourisme de masse." Et je suis d'accord : la confidentialité participe à la préservation du charme de la ville.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne contredis jamais, par principe, le St Nazaire bashing. Si ça continue, je pourrais même finir par l'encourager :-)
Merci à la masse critique Babelio et aux éditions de la Geste pour ce livre.
[edit : et la troisième critique "masse critique", qui vient de sortir, est également issue d'une originaire de St Nazaire : CQFD]
Commenter  J’apprécie         10