[…] Belle victoire navale que celle de Koh Chang. Mais qui ne sera jamais célébrée, fêtée, […] Aucun navire français ne portera jamais sur ses flancs les noms de Bérenger, de Decoux, ou de cette île où vous avez triomphé. Pour les nouveaux maîtres de l’Histoire, vous êtes condamnés à l’oubli, salis de la tache indélébile du pétainisme. La Thaïlande peut continuer de commémorer fièrement son succès. Personne n’ira lui en contester la paternité. C’était une guerre pour rien, […] une bataille inutile. Une victoire perdue.