La possessivité maladive de Christophe et nos disputes quotidiennes à propos de broutilles étaient épuisantes. Nous étions l’un avec l’autre comme deux enfants, incapables de nous contrôler. Nos chamailleries et nos réconciliations sur l’oreiller occupaient le plus clair de notre temps libre. C’était à un point tel que nous n’avions quasiment plus de vie sociale. Nos amis nous fuyaient, notre famille nous voyait à regret ensemble. Or, dès que nous fûmes séparés, et comme par magie, les tensions s’apaisèrent.