Jaurès , un batailleur, un lutteur, un taureau dans l'arène. Les images ne manquent pas pour le peindre au combat. Il est, la plume à la main s'indignant devant la fusillade de Fourmies ; le poing levé et le verbe haut, accompagnant Calvignac et les mineurs de Carmaux, puis les verrier pour l'édification de leur " basilique du travail " à Albi. C'est le temps de la " lutte des classes ", expression consacrée qui ne manque pas de traduire une vision conflictuelle de la société, même si l'objectif final est la réconciliation de tous par la justice. [...] Si Jaurès est montré aujourd'hui comme une icône de la paix dans les livres d'histoire, c'est bel et bien avant tout un combattant.