Citation de SZRAMOWO
À son tour, Clapton sortit et, longuement, se déplia. Jamais il n'avait paru si grand. Il passait et repassait ses mains dans ses cheveux humides, essuyait et essuyait ses lunettes à sa chemise.
Un homme et un cheval arrivaient par la route du nord, celle qui longe le fleuve en provenance de la vieille capitale Addis, où il ne fait pas bon se promener seul et non armé, où la guerre continue pour des raisons inconnues de tous , peut-être simplement pour se désennuyer, humer une fois encore l'odeur chaude du sang dans le sable. Le cheval marchait au pas. L'homme paraissait épuisé. À intervalles réguliers, son buste se couchait sur l'encolure de la bête. Puis, par un terrible effort de volonté, il se redressait. Au-dessous de son manteau noir, à partir de ses genoux, il portait des bas blancs prolongés de souliers vernis.
- Quelle tenue pour affronter l'Afrique !
- Je le reconnais, fit Clapton, je vais allez le saluer.
Un homme et un cheval arrivaient par la route du nord, celle qui longe le fleuve en provenance de la vieille capitale Addis, où il ne fait pas bon se promener seul et non armé, où la guerre continue pour des raisons inconnues de tous , peut-être simplement pour se désennuyer, humer une fois encore l'odeur chaude du sang dans le sable. Le cheval marchait au pas. L'homme paraissait épuisé. À intervalles réguliers, son buste se couchait sur l'encolure de la bête. Puis, par un terrible effort de volonté, il se redressait. Au-dessous de son manteau noir, à partir de ses genoux, il portait des bas blancs prolongés de souliers vernis.
- Quelle tenue pour affronter l'Afrique !
- Je le reconnais, fit Clapton, je vais allez le saluer.
