Prologue :
Eugénie
Normandie, le 26 août 1930
«… Je tends la main pour caresser sa joue, sérieusement impatiente qu’il recommence. Mon premier baiser. Le plus beau de l’humanité. Plus beau qu’une chanson. Plus beau que les étoiles.
– Mausi, soupire-t-il sans cesser de fixer son regard sur le mien. Ce n’est pas une bonne idée. Je te demande pardon.
Et sans me laisser le temps de répondre, il se relève en un saut et disparaît dans la nuit.
Seule et dans l’incompréhension, je me redresse en tentant de comprendre, mais il n’est déjà plus là. …»