Je voudrais insister sur un autre point, un peu en marge du sujet de ce toast : bien que les frontières de nos personnalités nous empêchent d’être le porte-parole de cette cause, nous croyons beaucoup plus fermement qu’avant, grâce à notre voyage, que la division de l’Amérique en nationalités incertaines et illusoires est complètement fictive. Nous formons une seule race métisse qui, du Mexique au détroit de Magellan, présente des similitudes ethnographiques notables. C’est pourquoi, essayant d’échapper à tous provincialisme exigu, je porte un toast au Pérou et l’Amérique unie.
(page 164)