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Martine Thomas (Traducteur)Ramón Chao (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782842055813
213 pages
1001 Nuits (30/11/-1)
3.72/5   206 notes
Résumé :
Le 29 décembre 1951, lorsqu'il monte sur le siège arrière de la Norton 500 de son ami Alberto Granado, Ernesto Guevara va bientôt avoir vingt-quatre ans. Leur traversée aventureuse de l'Amérique latine se révélera être un véritable voyage initiatique même si, au départ, les deux étudiants sont plus attirés par le romantisme de la route cher à la Beat Generation que par la découverte des peuples opprimés.
Bouillonnement d'êtres et de destins, fragments de vies... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 206 notes
Voici le journal de voyage du Che, et même, comment le Che est devenu Che. C'est une manière de « Sur la route » de Kerouac à la sauce sud américaine. (Les points communs entre ce livre et celui de Jack Kerouac sont, à mon avis, largement sous-estimés.)

Au départ, notre Ernesto favori n'est encore qu'un jeune étudiant en médecine, fils de bonne famille, désireux de découvrir le monde. Avec son compagnon, le biochimiste Alberto Granado, ils s'embarquent sur une moto improbable.

De péripéties de baroudage en chutes, et de chutes en péripéties cocasses, ils atteignent le Chili, en traversant la majestueuse Cordillère des Andes, la colonne vertébrale des Amériques.

C'est alors qu'ils découvrent le pouvoir secret du « CHE ! », interjection typiquement argentine, et qui, lorsqu'ils l'emploient ailleurs, est une porte d'entrée admirable, à la fois pour raconter leur périple, mais aussi, pour gagner la bienveillance des gens (qui les appellent alors petit Che, Alberto, et grand Che, Ernesto).

On y découvre alors un visage inattendu du futur révolutionnaire, parfois drôle et roublard. On comprend aussi, à mesure de l'avancement du voyage, que l'événement marquant du voyage va être la rupture définitive de leur monture, la moto, qui va les obliger, notamment à partir du nord désertique du Chili, puis surtout au Pérou, à voyager au contact des populations locales, à les écouter, à compatir à leurs misères, en somme, à ne plus évoluer en qualité de touristes, mais en observateurs des réalités et des dysfonctionnements sociaux.

Le virage dans la vision du Che est amorcé, et nous en sommes les témoins, par l'évolution du style et des centres d'intérêt de l'auteur (beaucoup moins de descriptions de paysages, beaucoup plus de constats sociaux et une évocation de plus en plus engagée) dans ce carnet de voyage, au cours des découvertes et de l'avancée du chemin parcouru jusqu'au Venezuela, en passant par les léproseries et la forêt équatoriale.

Ernesto Guevara prend peu à peu conscience d'une appartenance pan-américaine, véhiculée en premier lieu par la langue espagnole, mais pas seulement. le futur médecin bourgeois s'est mué en engagé politique et idéologique.

En somme, un voyage initiatique réellement captivant, une écriture alerte, limpide et savoureuse, de mon point de vue, mais ce n'est bien sûr que mon point de vue, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Ces Carnets de voyage à travers l'Amérique latine signés Ernesto Che Guevara m'attendait depuis longtemps. Je me suis enfin lancé dans la lecture de Voyage à motocyclette Latinoamericana et je ne le regrette pas.
Si l'ouvrage est intitulé Voyage à motocyclette, ce n'est pas tout à fait juste puisque la Norton 500 de son compagnon de route, Alberto Granado, rend l'âme en cours de route. Qu'importe ! Nos deux compères, tous les deux médecins, même s'il manque une année d'études à Ernesto, ont pour but l'Amérique du Nord, sur cette moto qu'Alberto nomme Poderoso II (la Vigoureuse), Poderoso I était son vélo…
La moto est très chargée. Alberto conduit. Ernesto est sur le siège arrière. Pannes et crevaisons émaillent leur parcours mais ce sont surtout leurs découvertes, ces instantanés de la vie des Argentins, des Chiliens, des Péruviens, des Colombiens et des Vénézuéliens qui ont rendu ma lecture passionnante et fort instructive.
Ernesto Guevara qui deviendra le Che, popularisant cette interjection provenant du guarani. Ernesto l'employait tellement souvent que ses amis en ont fait un surnom pour celui qui deviendra célèbre aux côtés de Fidel Castro.
La Révolution cubaine est encore loin pour ces deux compères qui adorent boire du maté et faire des grillades. Hélas, vite désargentés, ils souffrent de la faim mais aussi du froid.
Tant qu'ils se déplaçaient à moto, l'admiration qu'ils suscitaient leur servait de sésame pour être accueillis et nourris par les habitants lors de chaque étape.
C'est ensuite que ça s'est gâté. Obligés de compter sur l'amabilité des camionneurs et des gardes civils pour manger et dormir mais c'est très aléatoire et cela réserve bien des surprises bonnes ou mauvaises.
Alberto et Ernesto se sont spécialisés en léprologie et n'hésitent pas à visiter des léproseries, comme à San Pablo, pour dialoguer avec les médecins et réconforter les malades.
C'est au Chili que la conscience d'Ernesto s'éveille peu à peu au sort des ouvriers, des mineurs travaillant dur et laissant souvent leur vie dans l'exploitation du salpêtre après la mine de cuivre de Chuquicamata.
Santiago du Chili leur rappelle Códoba alors qu'ils tentent d'obtenir un visa pour entrer au Pérou. À Valparaiso, ils rêvent d'aller sur l'île de Pâques (Rapa Nui) mais impossible de trouver un bateau, même s'ils tentent d'embarquer clandestinement.
Avant d'entrer au Pérou, Ernesto fait un point très intéressant sur la réalité chilienne, en 1952 : manque d'hygiène dans les hôpitaux, travail rare et travailleurs mal protégés. Enfin, il note les noms des quatre candidats aux élections présidentielles dont un certain Salvador Allende qui obtient le plus petit total de voix…
C'est au Pérou qu'Ernesto et Alberto découvrent la réalité indienne au contact des Aymaras avant de passer à 5 000 mètres d'altitude pour arriver à Cuzco puis de découvrir le Machu Picchu (vieille colline).
Je suis surpris d'apprendre que le Che adore jouer au football, au poste de gardien de but. Plusieurs fois, au cours de leur odyssée, ils jouent tous les deux dans une équipe locale.
À Lima, ils assistent même à une corrida et visitent consciencieusement la capitale du Pérou.
En Colombie, Ernesto commence à beaucoup souffrir de son asthme. Ils visitent Bogotá et les voilà à Caracas au Venezuela et utilisent toujours leur stratagème pour glaner un peu de nourriture. C'est là qu'Alberto abandonne son compagnon de route.
Le récit passionnant du Che est complété par une longue lettre d'Ernesto à sa « chère petite mère » depuis la Colombie. Puis un texte d'Ernesto Guevara Lynch, le père du Che, m'apprend que son fils est arrivé jusqu'à Miami avant de rentrer à Buenos Aires.
Ensuite, Ramón Chao apporte un autre éclairage intitulé « le Voyage du Condottiere » avant qu'une notice biographique rappelle toutes les étapes d'une vie consacrée aux voyages, à la Révolution cubaine puis à cette triste fin avec la guérilla bolivienne, à Nancahuazu, sorte de retour sur les traces de son voyage avec Alberto Granado. le Che, à 39 ans, est exécuté le 9 octobre 1967, sur ordre du président bolivien Barrientos, appuyé par les États-Unis.
Cette Latinoamericana m'a apporté quantité d'éléments sur ce personnage resté célèbre et auréolé d'une célébrité planétaire. J'avais visité avec beaucoup d'émotion le mémorial de Santa Clara, à Cuba où ses restes ainsi que ceux de ses principaux compagnons d'armes ont été rassemblés.
Enfin, comment ne pas parler de cette fameuse photo d'un Che Guevara barbu et coiffé d'un béret orné d'une étoile ? Il était jeune et bourré d'illusions tout en risquant sa vie. Malgré beaucoup de reproches qu'on peut lui faire, il a eu le courage d'abandonner Cuba et Fidel Castro afin de poursuivre sa quête d'aventures et d'explorations comme il avait su le faire à 23 ans dans ce livre excellemment traduit par Martine Thomas qui a su ne pas abuser des notes de bas de page, réservant l'essentiel au lecteur.

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Je connais ces terres J'ai foulé ces pierres J'y suis déjà venu Et j'y ai vécu
Une sensation franche Cette lumière blanche J'ai enfin trouvé La paix que je cherchais

Prendre une vieille motocyclette déglinguée qui ne tient que par la solidité de quelques fils de fer et chevaucher la pampa, les montagnes et les déserts à la rencontre des gens et des âmes. Et partir sur ces Terres. Partir avec Ernesto. A l'époque, le Che n'était pas encore tout à fait le Che. C'était juste un gamin de vingt-quatre ans, étudiant en médecine, loin encore de ses considérations politiques futures. Juste Guevara. D'ailleurs, pour lui, ce voyage semblait plus un hommage à Jack Kerouac, à cette « beat generation » qui veut vivre juste pour vivre. Avec son comparse, Alberto, il pense avant tout à la bouffe et au vin lors de cette longue pérégrination à travers l'Amérique. Moi, cela me convient aussi ! Je pars avec eux…

Départ : l'Argentine – Arrivée : Miami.

Découverte de l'Argentine, du Chili, de la Colombie, du Venezuela. Je vais en voir des paysages grandioses et peut-être même que je rencontrerai quelques bonnes âmes pour accueillir ce troisième voyageur virtuel que je fus (et l'espoir secret de croiser la route de Florent Pagny). Quand il y a du vin pour deux, pourquoi il n'y en aurait pas pour trois ? La révolution passe par ce partage ; non ce n'est pas le début du communisme mais celui de l'entraide et de la sociabilité par le vin.

Si le début de l'expédition semble plus être le voyage de deux êtres potaches, des étudiants aimant faire la fête, faire ripaille et boire, boire, boire jusqu'au bout de la nuit, petit à petit, je sens l'humeur d'Ernesto se transformer. Ce voyage va lui ouvrir les yeux sur sa route à mener. Il s'en va à la rencontre du monde. Il découvre les mines de sel, et de minéraux où les conditions de travail de ces ouvriers sont bafouées. Aucune sécurité pour un salaire de misère. Ce n'est plus un travail, mais de l'exploitation pure et simple, avec une espérance de vie pas très flatteuse.

Il visite les hôpitaux, et ces mouroirs que l'on appelle, de façon plus politique, les léproseries. L'espoir d'embarquer pour l'île de Pâques à la rencontre de la plus grande léproserie de cette partie sud du continent. Peut-être l'année prochaine… le bateau vient de quitter le port.

Il part à la rencontre des gens, des légendes, des croyances. La motocyclette n'a finalement pas fait long feu, et n'a pas dépassé l'Argentine. J'aurais pu faire demi-tour mais non ; le voyage continue, à pieds, en car ou en auto-stop. le pouce levé, un nuage de poussière s'élève, un pick-up nous dépasse. Il s'arrête, nous embarquons, pour le prochain village, le prochain poste frontière. Il nous propose une bière, quelques feuilles de coca, et nous planons vers les sommets de la Cordillère des Andes.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia,
De tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.
Tu mano gloriosa y fuerte
Sobre la Historia dispara
Cuando todo Santa Clara
Se despierta para verte.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Ce voyage au travers de l'Amérique latine était fort plaisant, la découverte de villes, d'architectures variées, de lacs et de paysages parfois arides ou d'autres de nuit qui glaçaient les joues quand les voyageurs avançaient à pieds ou dans des camions, le tout très bien rendu par le narrateur. Les personnages rencontrés étaient tout aussi intéressants et certains avaient une âme qui ne pouvait que me toucher. S'agissant d'Ernesto Guevara, j'ai découvert un aspect du personnage que j'ignorais : chenapan, rusé, rieur et bon vivant avec son compagnon de route, Alberto Granado. Le Che, un lettré, intelligent, qui a su transcrire ses émotions dans son carnet de voyage d'une fort belle manière, pour ouvrir vers la fin du récit sur ce que serait son futur, comme un curieux pressentiment.
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Un périple à motocyclette avec Ernesto Che Guevara, ça n'est sûrement pas banal!
Décembre 1951, Ernesto et son pote Alberto Granado entreprennent de se rendre jusqu'en Amérique du Nord, visitant sur leur passage les États d'Amérique du Sud : Chili, Pérou, Colombie et Vénézuela. Huit mois de difficultés mécaniques, la moto finissant par s'encastrer entre deux rochers, irrécupérable, de faim au ventre, de marches à pied dans le froid, la pluie et la chaleur et de contacts heureusement cordiaux et parfois même fort chaleureux. L'entraide à son meilleur envers ces deux hurluberlus auquel le statut de médecin leur a souvent concédé hospitalité et considération des habitants.
Un récit fort bien écrit, partagé entre les observations faites au jour le jour et les révisions insérées ensuite par Guevara afin d'étayer plus sobrement son propos. La postface de Ramόn Chao apporte aussi un éclairage différent sur cette équipée historique offrant un portrait saisissant de la condition des Mapuches et des Aymaras, descendants des Amérindiens ayant résisté aux Incas et aux conquistadors espagnols, avant d'être soumis par ces derniers.
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
À la pointe de l'aube, nous avons rencontré deux ivrognes auxquels nous avons joué le fabuleux numéro de l'anniversaire. La technique en est la suivante :
1) On dit bien fort une phrase initiale, du type : " Che, dépêche-toi et arrête tes bêtises. " Le candidat tombe dans le piège et demande immédiatement d'où on vient ; on engage une conversation.
2) On commence à raconter en douceur nos difficultés, le regard perdu au loin.
3) J'interviens et je demande la date du jour, quelqu'un la donne ; Alberto soupire et dit : " Dis donc, quel hasard, ça fait juste un an aujourd'hui. " Le candidat demande un an de quoi, on lui répond, un an que nous avons entrepris notre voyage.
4) Alberto, beaucoup plus culotté que moi, pousse un profond soupir et dit : " Dommage que nous soyons dans une telle situation, autrement on pourrait fêter l'événement ", (cela, il me le dit à moi sur un ton apparemment confidentiel). Le candidat s'offre ensuite à nous inviter, mais nous, nous prenons l'air gêné pendant un moment et lui expliquons que nous ne pourrons pas lui rendre l'invitation... que nous finissons par accepter.
5) Après le premier verre, je refuse catégoriquement d'en prendre un autre et Alberto se moque de moi. Notre mécène se fâche et insiste, je refuse à nouveau sans donner d'explication. Notre homme persiste et, à ce moment-là, je lui avoue tout confus qu'en Argentine on a l'habitude de boire en mangeant. La quantité de nourriture dépend évidemment de la tête du client, mais notre technique est bien rodée.
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Une fois la gourde vidée, s’avancer à pied dans le désert devenait une entreprise très pénible. Cependant, nous y sommes allés sans crainte, laissant derrière nous la barrière qui marque la limite de la ville de Chuquicamata. Tant que nous sommes restés dans le champ visuel des habitants du lieu, nous avons marché d’un pas athlétique. Mais ensuite, l’immense solitude des Andes pelées, le soleil de plomb qui nous tombait sur la tête et le poids mal réparti de sacs à dos encore plus mal fixés nous ont ramenés à la réalité. A quel point notre situation était « héroïque », comme l’avait qualifiée l’un des douaniers, nous n’en savions rien. En revanche, nous commencions à soupçonner, et avec raison, je crois, que le mot qui définissait le mieux devait tourner autour de l’adjectif « stupide ».
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Juillet 1953. Il repart pour un second voyage en Amérique latine avec son ami Carlos Ferrer. Traversée de la Bolivie où le gouvernement de Paz Estenssoro met en œuvre d’importantes réformes sociales. Guevara séjourne en Équateur et arrive au Guatemala, où le gouvernement démocratique du colonel Arbenz tente de résister aux grandes compagnies américaines. Il y rencontre Hilda Gadea, une exilée péruvienne qui va devenir sa première femme. Il entre en relation avec un groupe d’exilés cubains qui viennent d’arriver au Guatemala après l’assaut de la caserne Moncada.
(notice biographique, page 216)
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… je savais qu’au moment où le grand esprit directeur porterait l’énorme coup qui diviserait l’humanité en à peine deux factions antagonistes, je serai du côté du peuple. Et je sais, car je le vois gravé dans la nuit, que moi, l’éclectique disséqueur de doctrines et le psychanalyste de dogmes, hurlant comme un possédé, je prendrai d’assaut les barricades ou les tranchées, je teindrai mon arme dans le sang et, fou furieux, j’égorgerai tous les vaincus qui tomberont entre mes mains. Et comme une immense fatigue réprimait ma récente exaltation, je me vois tomber, immolé à l’authentique révolution qui standardise les volontés, en prononçant le mea culpa édifiant.
(page 179)
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Je voudrais insister sur un autre point, un peu en marge du sujet de ce toast : bien que les frontières de nos personnalités nous empêchent d’être le porte-parole de cette cause, nous croyons beaucoup plus fermement qu’avant, grâce à notre voyage, que la division de l’Amérique en nationalités incertaines et illusoires est complètement fictive. Nous formons une seule race métisse qui, du Mexique au détroit de Magellan, présente des similitudes ethnographiques notables. C’est pourquoi, essayant d’échapper à tous provincialisme exigu, je porte un toast au Pérou et l’Amérique unie.
(page 164)
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