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4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) : 1960
Biographie :

Ernst Lohoff (1960) est co-fondateur en 1986 de la revue Krisis-Beiträge zur Kritik der Warengesellschaft [« Krisis-Contributions à la critique de la société de production de marchandises »], à laquelle il contribue depuis en tant qu’auteur et membre du comité de rédaction. Après des études de sociologie, il travaille comme auteur indépendant à Nuremberg et a fait paraître de nombreux essais théoriques : Der Dritte Weg in den Bürgerkrieg (1996), Elf Attacken gegen die Arbeit (1999) et Dead Men Working (2004). Il a également rédigé avec Robert Kurz et Norbert Trenkle le Manifest gegen die Arbeit, [Manifeste contre le travail] (1999), publié en France aux Éditions Lignes / Léo Scheer (et repris en 10/18 depuis).

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Présentation du livre "LA GRANDE DEVALORISATION" (MRES Lille - 28/05/14) Le concept de « capital fictif » – telle est la thèse des deux auteurs – est fondamental pour comprendre le procès de crise actuel. Après un bref rappel historique de Norbert Trenkle sur l’évolution de l’économie dans la seconde moitié du vingtième siècle, Ernst Lohoff expose, dans la deuxième partie de l’ouvrage les bases théoriques pour la compréhension de cette sorte de capital (qu’il propose de nommer « marchandises d’ordre 2 ») et de son rôle dans le procès d’accumulation capitaliste. La troisième partie analyse l’évolution de la fonction du capital fictif dans le développement du mode de production capitaliste. S’il ne jouait qu’un rôle secondaire lors de la révolution industrielle, il prend une importance accrue à l’époque du fordisme, comme initiateur et point de départ de l’accumulation. Mais tandis que cette anticipation pouvait encore être honorée par une production de valeur réelle, cela n’est plus le cas aujourd’hui, à l’âge de la troisième révolution industrielle. Le capital fictif s’est transformé à son tour lui-même en moteur de l’accumulation, ce qui ne peut fonctionner qu’à travers une mainmise toujours plus importante sur l’avenir. Après la crise de 2008, l’effondrement catastrophique du système capitaliste mondial n’a pu être empêché que par une intervention massive des États et des banques centrales, comme jamais l’histoire n’en avait connue. Si l’on doit à présent subir les conséquences de cette crise, sous la forme de l’endettement public et des « politiques d’austérité » imposées à la société, ce n’est pas parce que nous aurions vécu « au-dessus de nos moyens » et qu’il conviendrait de se « serrer la ceinture ». Bien au contraire, affirment Lohoff et Trenkle, la société vit largement au-dessous des possibilités créées par les nouveaux potentiels de productivité ; seulement, ces potentialités se transforment toujours davantage en forces toujours plus destructives au sein du système capitaliste.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Jamais par exemple on ne pourra s’asseoir sur une chaise dont la construction est en projet. Pour la richesse produite par l’industrie financière, cette logique temporelle est renversée. De la valeur qui n’est pas encore produite, et qui ne verra éventuellement jamais le jour, se transforme à l’avance en capital, en capital fictif.
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La production capitaliste ne connaît qu’un seul but : la transformation de l’argent en plus d’argent. Si le capital n’a plus la valorisation en perspective, il cesse d’être capital. C’est pour cela que le système capitaliste est condamné à l’expansion. Il doit perpétuellement investir de nouveaux domaines pour réaliser la valorisation, absorber toujours plus de travail vivant, et empiler toujours plus de marchandises.
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Comprendre le capitalisme signifie - Marx avait déjà insisté à raison sur ce point - le comprendre comme autocontradiction en procès. Le mode de production capitaliste ne résout jamais ses contradictions internes qu'en les élevant à un échelon supérieur et en les reproduisant à une échelle élargie. Il renverse les bornes qu'il a lui-même dressées, pour s'en créer des nouvelles, plus imposantes. S'inscrivent également dans cette logique le boom de l'après-guerre et la transformation des structures capitalistes inspirés pat le programme keynésien, qui a mis ce boom sur les rails. Le déploiement du mode de production fordiste fit, dans un premier temps, sortir le capitalisme de la plus profonde crise qu'il eût jamais traversée, mais seulement pour engendrer, après quelques années d'incubation, des contradictions qui ne pouvaient plus être surmontées au moyen des méthodes keynésiennes.
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