R. Il y a eu une époque, dans ce pays, où ma génération politique a été traitée comme une ennemie publique. Des magistrats se consacraient entièrement à notre répression. Ils employaient tranquillement le terme de lutte. Ils s’asseyaient sur la chaise des juges en continuant à être des ennemis. Il n’est question d’aucune inimitié personnelle ici. Il en a existé une publique et elle nous concernait tous.