Je me consolais avec les livres de don Raimondo, ce papier jauni qu'il récupérait quand on voulait se débarrasser des livres.
« Les gens mettent toute une vie à remplir des étagères et les fils s'empressent de les vider et de tout jeter. Que mettent-ils sur les étagères, des fromages, du caciocavallo ? Il suffit que vous m'enleviez ça de là, me disent-ils. Et là se trouve la vie d'une personne, ses envies, ses achats, ses privations, la satisfaction de voir grandir sa propre culture centimètre par centimètre comme une plante.