Celui qui se trouve dans un espace exigu, dans une vie barrée, des années sans une clé en poche, n'est pas encore perdu s'il a une pièce étreinte par les livres. Moi je l'ai eu dans une maison sombre où l'été les étagères suaient une fine poussière, une farine de pages.
Pour celui qui est aux abois, il y a le ciel ou bien les livres. Dans les deux cas sa solitude est envahie et apaisée par les voix les plus belles du monde