Souvent, elle se demandait combien de personnes au monde étaient aussi ensorcelées qu’elle par les mots, combien n’aspiraient comme elles qu’à se plonger dans un livre et à ne jamais en ressortir. Combien espéraient trouver entre des pages imprimées leur propre histoire, combien auraient tout donné pour comprendre. Et pourtant, peu importait le nombre de livres qu’elle lisait, le nombre d’histoires qu’elle se racontait, Deya se sentait toujours aussi seule