On racontait que quand le corps expéditionnaire entra dans Alger, le 9 juillet 1830, ils furent saisis d'horreur par l'état d'insalubrité d'une ville déjà décimée par la peste, le choléra et le typhus. Les immondices jonchaient les rues. Rats et cafards pullulaient. La dysenterie, mais aussi la syphilis, la variole importées par les voyageurs étaient devenus endémiques, gravées à même les corps des misérables, rongeant les os et la peau des enfants.