Enfermée dans cette chambre somptueuse, je passai des jours et des nuits à relire les pages inutiles de la Bible, le seul ouvrage auquel pouvait avoir accès une jeune fiancée.
Encore avait-on arraché scrupuleusement les pages du Cantique des cantiques qui auraient pu m'écarter du droit chemin.
Mais je les savais pas coeur :
"Que tes seins soient comme les grappes de la vigne
Le parfum de ton souffle comme celui des pommes
Viens mon bien-aimé, sortons dans les champs
Nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre"