Le printemps
A son porte-parole dans le coucou
Quand les bois reviennent de la préhistoire,
L'été dans l'hirondelle
Quand elle s'en prend au tissu du ciel.
L'automne aussi dans l'hirondelle
Quand elle rengaine ses ciseaux.
L'hiver a les corbeaux qui eux-mêmes s'étonnent
De leur présence et signifient
Que cela pourrait être pire, que tous ces gris
Pourraient être noirs comme eux,
Et c'est contre cela sans doute
Qu'ils ont ce cri venu d'un temps
Hors des quatre saisons.
p.157