Et c'est une sensation étrange, quand on gravit les sentiers blottis entre les bruyères et les myrtes, tandis que le pied écrase la lavande, le fenouil, la germandrée, les cent herbes qui saturent l'atmosphère de leurs effluves amers, c'est un paradoxe délicieux, le contraste de l'air si doux avec cette végétation violente, ces plantes de passion âpre et de fort parfum.