Trois mois après notre emménagement, une femme mexicaine entourée de ses quatre enfants a sonné chez nous pour demander si notre salon où, par atermoiement, nous n’avions encore mis aucun meuble, aucun rideau, était à louer. Je me suis sentie si mal d’avoir à ma disposition tout cet espace encore inutilisé et de ne pouvoir lui répondre autre chose que « c’est à nous », en me disant que cela n’était pas du tout une bonne raison.