Elle ferme les yeux, savourant la brise chaude qui fait voleter sa robe et apporte de délicieux parfums d'algue, de chèvrefeuille, de lanoline. Ils lui rappellent les étés de son enfance, les promenades dans la campagne où elle cueillait de la laine de mouton brute sur les barbelés, qu'elle cachait à sa mère en les fourrant dans la poche de son anorak.