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Citation de Osmanthe


Ganka était sortie couper du petit bois. Sofia se tint immobile, le front contre la fenêtre. Le verre tintait, le vent hurlait, dans le ciel défilaient des nuages gris et bas, des nuages de la ville, des nuages de pierre, comme s'ils étaient revenus, les nuages étouffants de l'été que pas un orage n'avait crevés. Sofia sentit que ces nuages ne se trouvaient pas dehors, derrière la fenêtre, mais en elle, ils s'y entassaient comme des pierres, les uns sur les autres, depuis déjà des mois et, pour ne pas suffoquer sur-le-champ, il fallait réduire quelque chose en miettes ou bien fuir cet endroit ou hurler à plein poumons comme le cordonnier lorsqu'il prophétisait le Jugement Dernier.
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