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3.67/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Zante , le 06/02/1778
Mort(e) à : Turnham Green, Londres , le 10/09/1827
Biographie :

Niccolò Ugo Foscolo est un écrivain et poète italien.

Il est né sur l'île de Zante, alors possession vénitienne, d'un père vénitien, Andrea Foscolo, aristocrate désargenté, médecin à Split, en Dalmatie, et d'une mère grecque, Diamantina Spathis.

Il réalise ses premières années d'études auprès du séminaire de l’archevêché de Split et complète ses études à l'Université de Padoue.

En 1797, Ugo Foscolo publie une tragédie pleine de fureur liberale, Thyeste (Tieste ), qui lui apporte un certain succès.

En 1798, il s'installe à Bologne où il collabore au journal fondé par son frère Giovanni. C'est là qu'il commence à rédiger son roman épistolaire Les Dernières Lettres de Jacopo Ortis (Ultime lettere di Jacopo Ortis).

En 1801, il retourne à Milan. Les années qui suivent sont une période d'intense activité littéraire : il fait les dernières corrections de son Jacopo Ortis, compose des odes, dont celle à Luigia Pallavicini, commence une traduction de l'Iliade et du Voyage Sentimental de Laurence Sterne.

Il participe aussi à l'élaboration d'un rapport proposant à Napoléon un nouveau modèle de gouvernement d'une Italie unifiée.

Il part pour l'Angleterre en septembre 1816, à Londres, sa célébrité lui vaut un accueil favorable. Il se consacre à l'écriture et au journalisme.

Des soucis financiers l'amène en prison pour dette en 1824. Lorsqu'il est relâché, il se cache sous de faux noms pour échapper à ses créanciers.

Malade, probablement de la tuberculose, il meurt le 10 septembre 1827 à Turnahm Green.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Ode
À l’amie convalescente
     
Comme des antres de la mer,
les cheveux ruisselants
l’astre aimé de Vénus
apparaît au milieu des fuyantes
ténèbres, et embellit
son voyage du feu de l’éternel rayon ;
     
ainsi se soulève ton corps divin
de la couche malade,
en toi renaît la beauté,
la beauté lumineuse où puisèrent
leur seul remède au mal
les âmes nées au délire, âmes mortelles.
     
Je vois fleurir à nouveau
le cher visage ; ils se reprennent
à sourire, les grands yeux
avec leurs pièges ; et par toi veillent
en de nouvelles plaintes
les mères apeurées, les anxieuses amantes.
     
Les Heures, qui tristement
présidaient aux drogues,
voici qu’elles portent l’étoffe
indienne, et les colliers d’intailles
à l’effigie des dieux,
labeur insigne des ciseaux grecs,
     
et les sandales blanches,
et les joyaux, par quoi,
dans les chœurs de la nuit,
te contemplant, Déesse,
les garçons oublient les danses,
toi, principe d’espoir et de souffrance.
     
Que tu ornes la harpe
d’hymnes nouvelles
et du tendre contour
des formes que souplement
suit le lin, cependant qu’au milieu
des murmures vole ton chant
     
plus redoutable, ou bien
que tu danses, confiant
ton corps agile aux airs
et que des charmes inconnus
s’échappent de la robe
et du voile vaguant sur ton sein oppressé.
     
A ton mouvoir cascadent
les tresses lentement,
luisantes d’ambroisie,
rétives au peigne d’or,
à la guirlande rouge
qu’Avril t’adresse avec l’alme santé.
     
Ainsi servante de l’Amour
volent autour de toi
les Heures jalousées ;
que sombrement les Grâces
regardent qui te rappelle
la fugace beauté, le jour de l’éternelle paix.
     
Mortelle conduisant
les vierges de la mer,
la chaste Diane gardait
les pentes d’Arcadie,
faisant terreur des cerfs,
siffler au loin les nerfs de l’arc crétois.
     
La Rumeur enseigna
sa naissance olympienne ; peureuse,
la Terre la dit déesse
lui consacrant le seuil
d’Enfer, et la flèche certaine,
et les monts, et le char de la lune céleste.
     
C’est ainsi qu’à Bellone,
invincible amazone, l’Hélicon
plein de voix éleva des autels ;
et maintenant elle apprête,
contre l’avide Angleterre,
le casque, et les cavales, et la colère.
     
Et Celle-ci, dont du myrte sacré
je te vois ceindre
pieusement le simulacre
qui, de marbre, préside
à tes lares secrets
où prêtresse à mes yeux seuls tu parais,
     
elle fut reine, régnant heureuse
sur Chypre et sur Cythère
que l’éternel printemps
parfume, et sur les îles
qui de leur dos boisé
rompent le flux d’Euros et le grand flot Ionien.
     
Je fus langé dans cette onde,
où vagabonde, âme sans corps,
l’amante de Phaon,
et si les airs nocturnes
soufflent légers sur les flots,
les plages chantent une plainte de lyre.
     
Ainsi, plein du natal
éther divin, sur la sévère
conque d’Italie je tends
pour toi les cordes éoliennes,
et, des Lombardes, parmi mes hymnes,
ô divine, tu recevras demain les vœux.
     
Traduit de l’italien par Michel Orcel – pp. 21-29
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"Mûrier sacré! arbre de nos amours! Je t'ai adoré; je t'ai laissé mes derniers gémissements, et les derniers accents de ma reconnaissance."
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La gloire des grands hommes tient pour un quart à leur audace, pour deux quarts au hasard, pour le dernier quart à leurs crimes.

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Se repentir du passé, s'ennuyer du présent, craindre l'avenir: telle est la vie.

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Nous rions et nous rirons car le sérieux a toujours été l'ami des imposteurs
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La vie humaine? un songe! un songe trompeur, auquel pourtant nous attachons grand prix: tout comme les femmes mettent leur confiance dans les superstitions et les présages.

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