Citations de F.T. Galnaux (23)
Pourquoi continuer ? Pour remuer encore et encore le couteau dans la plaie ? Non. Si je voulais me projeter dans un avenir serein, je devais tourner cette page, passer au chapitre suivant.
C’est plus facile à dire qu’à faire…
C’est juste un super pote. On est devenus très proches c’est vrai, mais même si je reconnais qu’il a un corps du tonnerre et un esprit vif, et qu’il est gentil… c’est juste un pote !
Il fait sortir mes globes et se délecte de mes attributs, les léchant, les pinçant, les suçant… Même si ce n’est pas l’extase, c’est agréable quand même.
Chacun de nos actes est une démonstration de nos objectifs.
Leo Buscaglia
Je sais qu’à un moment j’aurai l’opportunité de faire payer à tous ceux qui m’ont fait souffrir, qui m’ont forgé, qui ont fait celui que je suis aujourd’hui. Je ne désespère pas de confondre ceux qui ont tué Vyvian, ma femme. Je sais qu’un jour je pourrai envoyer chier mon père.
Nos relations sont maintenant claires comme de l’eau de roche. Exit les parties de jambes en l’air qui n’étaient finalement qu’un substitut à nos solitudes. Nos rires sont francs. Nos discussions sont saines. Notre connexion est sans ambiguïté. Nous nous retrouvons même régulièrement, seuls, des soirées entières, à refaire le monde. Il est toujours perdu entre son boulot qui est très difficile psychologiquement et les rêves qu’il a pour son avenir, sans toutefois savoir ce qu’il attend vraiment.
Et je vire schizophrène, car se catapultent mon envie de le revoir et la peur de le décevoir, l’évidence de notre avenir commun et la certitude que je ne suis pas à la hauteur.
Ma psy me dit qu’il y a encore du boulot pour éradiquer la culpabilité qui continue à me bouffer. Ce ne sont que des reliquats, mais les faits sont là.
Il y a bien des moments où je positive. Des moments où je suis satisfaite, à défaut d’être heureuse, du chemin parcouru. Dans ces moments-là, je me dis « mais que de chemin parcouru ! » également. Après mon viol — eh oui, j’ai réussi à l’admettre que mon agression était un viol —, Jaxson est parti. Sept longs mois que je n’ai plus de nouvelles.
Lisa est plus difficile à contenter, elle aime absolument tout ce qui est sucré. Il est souvent ardu de déterminer quel sera son dessert préféré du moment. Je sais qu’elle ne résiste pas à ma tarte au citron, mon arme secrète !
Il fallait que je me retrouve seule pour faire quelque chose, pour me ressaisir, pour me reconstruire. Je crois que je n’aurai de cesse de me faire pardonner. C’est peut-être pour cela que j’aime autant les recevoir, à la maison, dans mon cocon. Chacun d’eux sait la place importante qu’il a pour moi.
Il a peur également, il se rend bien compte que les accidents montent en puissance. Il était vraiment anéanti de penser qu’un de ses employés aurait pu mourir ! Il veut qu’on enquête sur les accidents, mais aussi sur ce qui a pu déclencher cette vendetta. Il m’a filé un historique assez complet de la boîte ainsi que plein de documents concernant les employés, les chantiers…
Ma propre vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille donc j’ai décidé de patienter, d’être dans son sillage, afin qu’un jour, elle me trouve, disponible. Je sais que si je ne provoque pas les choses, elle pourrait me filer entre les doigts, mais pour elle, je prends le risque. Je saurais bien intervenir si la situation venait à changer, mais pour le moment, cette simple proximité me convient.
J’ai de plus en plus de mal à dormir, car, dès que je ferme les yeux, je la revois haletante, offerte sur son bureau. Les joues rosies par le désir. Ses tétons dressés par mes caresses. Ce fut l’acte sexuel le plus torride de ma longue expérience. Il n’est pas envisageable qu’elle ne m’appartienne pas. Je serai patient, mais elle sera à moi, un jour. Bientôt.
C’est vraiment un sale type ce prof ! Un de plus que j’aurai croisé dans ma vie ! Ce n’est d’ailleurs pas seulement à cause des mecs que je suis désabusée, mais plus de la nature humaine en général.
Il apprécie ce qu’il voit, car ses pupilles s’illuminent. J’ai choisi un push-up rose qui met mes seins en valeur. Je défais alors mon pantalon et me tortille afin de m’en extraire. Mon string est bien évidemment assorti au haut.
Cet homme aime la chasse et l’effet qu’il a sur les jeunes filles. Je caresse son membre, encore tenu par son pantalon, afin de l’exciter davantage. Je le regarde et me lèche les lèvres.
J’ai toujours aimé travailler avec les jeunes, leur transmettre un savoir… être utile, quoi !
Oh putain, le cliché !
Je lui sers un sourire timide et coquin, une de mes spécialités. Les hommes sont tellement suffisants que ça marche à tous les coups… On dirait qu’ils ont toujours un radar « jeune fille en détresse » et que leur côté superhéros se met en branle dès détection. Trop facile !
LCI, TV5Monde ? BFMTV ? Jamais en mangeant ! Les actualités télévisées sont tellement déprimantes que nous avons renoncé il y a plusieurs années de cela. On se tient informées l’une et l’autre via la presse écrite et internet… Le petit écran reste une source de divertissement.
On se marre comme des baleines devant les facéties des scènes de ménage.