Le mal qui me rongeait finit par atteindre mes yeux, puis mon cerveau. Rien n'était épargné. Pourtant, je demeurais lucide. Je pouvais ressentir et interpréter les effets de cette torture silencieuse. Pourquoi ne perdais-je pas connaissance une bonne fois pour toutes ? J'étais si fatiguée ! Tellement meurtrie ! Je n'éprouvais plus aucune volonté. Mon avenir en tant que néogicienne était devenue tellement secondaire... Tout ce que je voulais à présent, c'était à échapper à cette souffrance insoutenable.