Pour tenir, je me suis mis à réciter des poèmes de Nizar Qabbani (poète syrien, 1923-1998).
"J'essaie de dessiner des pays qui m'apprendraient toujours à vivre au diapason de l'amour.Ainsi, j'étendrai pour toi, l'été, la cape de mon amour et je presserai ta robe, l'hiver, quand il se mettra à pleuvoir...
J'essaie de dessiner des pays ... avec un parlement de jasmin... avec un peuple aussi délicat que le jasmin... où les colombes sommeillent au-dessus de ma tête et où les minarets dans mes yeux versent leurs larmes...
J'essaie de dessiner une cité d'amour libérée de toutes inhibitions."