La route qui va de ma maison à l'école longe le cimetière. Après l'épisode des cailloux, je me sens en paix et à l'abri le long de ce lieu, comme si les morts étaient mes gardes du corps personnels, silencieux, certes, mais professionnels. Avec eux je ne risque rien. C'est dans la rue avec des hommes vivants, qu'on risque.