C'est en écoutant Dumas, Zola et surtout Hugo que les cigariers, qui représentèrent toujours l'aristocratie ouvrière, affinèrent leur conscience sociale. Si Montecristo donna son nom a l'un des plus fameux puros, Hugo était à ce point familier aux cigarières que, lors de la première guerre d'Indépendance, un groupe de mères exilées n'hésita pas à lui demander d'intervenir auprès des autorités espagnoles "pour mettre un terme au carnage"; ce qu'il fit sous la forme d'une émouvante réponse publique, la Lettre aux mères cubaines.