Tout ça se mélangeait dans mes journées et dans ma tête, où l’église et le communisme n’étaient qu’une seule et même chose. Car l’histoire était toujours la même : d’un côté, il y avait des saints ; de l’autre, des héros ; et partout un tas d’idéaux, de martyres, et un avenir scintillant qui nous attendait tout près. Sauf que, pour les femmes, cet avenir débutait après la mort, alors que les hommes, impatients, le réclamaient tout de suite.